Non, depuis la promulgation de la loi de bioéthique le 2 août 2021, l’autoconservation des gamètes est réalisée sans contrepartie.
Cette loi autorise l’autoconservation des gamètes à des fins ultérieures d’assistance médicale à la procréation (AMP) sans indication médicale et sans condition de don préalable. L’autoconservation des gamètes peut être réalisée pour les femmes à partir de 29 ans et avant 37 ans, et pour les hommes à partir de 29 ans et avant 45 ans. Les gamètes conservés peuvent être utilisés pour les femmes jusqu’à 45 ans. L’objectif de cette conservation des gamètes est de les avoir à disposition si, plus tard, un projet d’enfant devait nécessiter une AMP.
En effet, quand l’âge augmente, les chances de procréer diminuent et les risques pour la santé des enfants augmentent. Ce phénomène physiologique est plus précoce et plus marqué chez la femme que chez l’homme.
Par ailleurs, lorsque les gamètes conservés sont des spermatozoïdes, l’intéressé peut, à tout moment, consentir par écrit à ce qu’une partie de ses gamètes fasse l’objet d’un don.
Enfin, les personnes ayant autoconservé leurs gamètes devront s’acquitter chaque année des frais de conservation.
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