L’autoconservation consiste en la congélation et la conservation de ses propres gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes) pour les avoir à disposition si, plus tard, un projet d’enfant devait nécessiter une AMP. Quand l’âge augmente, les chances de procréer diminuent et les risques pour la santé des enfants augmentent. Ce phénomène, physiologique, est plus précoce et plus marqué chez la femme. L’indication de l’autoconservation des gamètes n’est pas d’ordre médical mais résulte d’un choix de la personne.
Après le prélèvement, les gamètes sont conditionnés dans des paillettesConditionnements pour échantillons biologiques de petit volume permettant de conserver des petites doses de sperme congelé. Les paillettes résistent à de très basses températures et garantissent ainsi la sécurité des échantillons...., congelés puis conservés dans de l’azote liquide à une température de – 196 °C.
Après avoir fait appel à l’autoconservation de vos gamètes, vous devrez vous acquitter des frais annuels de conservation. Ces frais relatifs à la conservation des gamètes ne peuvent être pris en charge ou compensés, de manière directe ou indirecte, par l’employeur ou par toute personne physique ou toute personne vis-à-vis de laquelle la personne concernée est dans une situation de dépendance économique.
Chaque année, les personnes qui auront réalisé une autoconservation devront faire savoir si elles souhaitent :
- les conserver,
- les utiliser en vue d’une AMP,
- en faire don à des personnes en attente d’un don de gamètes,
- en faire don à la recherche scientifique,
- mettre fin à leur conservation.
- Ce que dit la loi
- Pour en savoir plus :
- téléchargez le Guide d’autoconservation des gamètes
- visitez la page dédiée à l’autoconservation